Ils n'ont pas attendu la grande concertation d’Emmanuel Macron pour se réunir. Près de 400 « faizeux », comme ils se surnomment, répondaient cette semaine à l'appel de Bleu Blanc Zèbre.
« Les " faizeux ", c’est ceux qui font sur le terrain, qui ne se payent pas de mots et qui construisent tous les jours de façon opiniâtre une société plus juste, plus égalitaire, plus fraternelle, plus soutenable écologiquement parlant », explique Thibault Renaudin.
Des solutions aux fractures de la société, ils assurent en avoir, comme Jérôme Mendiela qui a une idée pour mettre fin à l'isolement des familles monoparentales :
« On développe un concept de maisons de monoparent, dit-il. Et donc là l’idée, c’est un immeuble en habitat partagé qui permet de regrouper plusieurs familles, de développer l’entraide de proximité, d’abaisser le montant du loyer. »
Paul Landowski a, lui, mis en place il y a 11 ans des « cafés contacts emplois » où se rencontrent employeurs et chômeurs. 2 000 y ont signé un contrat.
« J’étais au chômage, donc je sais de quoi je parle, affirme-t-il. Et au bout de 12 ans, je peux m’asseoir avec monsieur Macron ou d’autres et leur dire: " j’ai des réponses qui fonctionnent tout de suite ". »
« Utilisez-nous ! », disent les « faizeux ». Ils espèrent que leurs solutions pourront remonter jusqu'à l'Elysée.
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