Réunis à l'Elysée par Emmanuel Macron pour apporter leur réponse à la crise des « gilets jaunes », les responsables des plus grandes banques françaises se sont engagés mardi à geler les frais bancaires en 2019 et à plafonner ceux liés aux incidents bancaires. Les frais d'incidents bancaires seraient ainsi limités à 25 euros mensuels pour « les populations les plus fragiles », soit « 3,6 millions de personnes », selon une estimation de la Banque de France. Un geste qui pourrait permettre un gain de 500 à 600 millions de pouvoir d'achat.
Concernant les entreprises, Emmanuel Macron, qui reçoit les grands patrons ce mercredi, a déjà demandé à ceux qui le peuvent de verser une prime de Noël qui sera défiscalisée. Les groupes Orange, Publicis, Altice, Iliad, Kering, LVMH ont déjà annoncé mardi qu'ils accorderaient une prime de fin d'année à une partie de leurs salariés français. Total a annoncé également mardi soir qu'il proposerait une augmentation globale des rémunérations de 3,1% ainsi qu'une prime exceptionnelle de 1 500 euros à l'ensemble du personnel en France.
Mais toutes les entreprises peuvent-elles se saisir de ces annonces ? La défiscalisation des heures supplémentaires et la prime de fin d'année supposent aussi qu'il y ait un volume de travail suffisant pour occuper les salariés et que le chiffre d'affaires offre une marge suffisante pour dégager une prime de fin d'années.
Ecoutez ce reportage dans une petite entreprise à Paris.
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