Nouveau rebondissement, un de plus dans cette interminable affaire Grégory dont l'instruction semble aller de naufrage en naufrage. Cette garde à vue de Murielle Bolle en 1984, était l'un des éléments clés du dossier. C’est à cette occasion que la jeune Murielle avait mis en cause son beau-frère Bernard Laroche. Elle avait expliqué avant de se rétracter, qu'il avait enlevé le garçonnet en sa présence.
Pas d’avocat et absence des parents…
Une garde à vue qui devait être annulée avait plaidé son avocat, il y a quelques semaines devant le Conseil constitutionnel, car à l'époque de cette garde à vue en 1984, Murielle Bolle a répété à l'envi aux gendarmes ce qu'ils voulaient entendre. Or elle n'était qu'une enfant de 15 ans, sans droits, sans garanties, pas d'avocat, même pas une entrevue avec ses parents.
Le Conseil constitutionnel lui a donné raison. Rappelant que l'atténuation de la responsabilité pénale des mineurs est un principe fondamental de notre droit.
Logiquement, les procès-verbaux de cette garde à vue devraient donc être annulés. Cela n'empêche pas à l'enquête de se poursuivre, mais indéniablement l'annulation de tout un pan du dossier affaiblirait encore une instruction déjà minée par d'innombrables errements,