Trois heures d’audition pour rien et la satisfaction des avocats de Murielle Bolle, premiers à répondre aux questions des journalistes à la sortie du cabinet du juge.
Pour maître Teissonnière et Ballorin, le « mythomane a encore frappé », le cousin serait resté très imprécis, il ne connaissait même pas le nom du chien de Murielle Bolle, tout le contraire finalement de leur cliente.
« Elle a été très pugnace. Ce n’est plus la gamine de 15 ans, maintenant c’est une femme de 48 ans qui ne s’en laisse pas remonter fusse par la présidente de la chambre de l’instruction. Elle lui a fait des remarques, elle a été très participative, elle collabore à la manifestation de la vérité et surtout elle proteste de son innocence », souligne Me Christophe Ballorin.
Confiance des avocats de Murielle Bolle qui croient en une remise en liberté rapide de leur cliente.
Quant à Jean-Christophe Tymoczko, l’avocat du cousin, il déplore des propos péremptoires. « Ils sont péremptoires pour décrédibiliser la parole de mon client. Lui a évidemment réitéré l’ensemble de ses déclarations, a donné quelques détails qu’il n’avait pas donnés jusqu’à maintenant sur l’épisode qu’il relate du 5 novembre. »
Le fameux 5 novembre, jour où Murielle Bolle aurait été victime de violences de la part de sa famille, selon son cousin, qui espérait avec cette confrontation faire basculer le témoignage de sa cousine. Au final, chacun est resté sur ses positions, a résumé le procureur général de Dijon.
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