Avec notre envoyée spéciale à Marseille, Jeanne Richard
Dans un discours fleuve, comme il en a l’habitude, Jean-Luc Mélenchon a d’abord et surtout lancé les hostilités en vue des élections européennes devant des militants regonflés à bloc.
Ecologie et crise migratoire, budget et défense du système social français, en particulier les retraites, le leader des Insoumis a balayé les grands axes de ce qui sera la campagne de la France Insoumise. Il promet d’envoyer « un commando de combat » au Parlement européen si le parti remporte ces élections qu’il souhaite être « un référendum anti-Macron ».
Sous les applaudissements Jean-Luc Mélenchon a invité les Français « à mettre une raclée au chef de l’Etat, mais démocratiquement, par les urnes », précise-t-il plus tard. « Contre la politique européenne actuelle qu’Emmanuel Macron approuve et soutien » selon lui.
Tout au long de son discours, Jean-Luc Mélenchon égratigne le chef de l’Etat qu’il juge être « un petit copiste d’Angela Merkel » et promet que l’affaire Benalla aura des suites avec l’enquête au Sénat qui doit reprendre à la rentrée.