France: Valérie Pécresse à l’offensive pour la rentrée du mouvement «Libres!»

C’est une Valérie Pécresse offensive qui a fait sa rentrée politique ce vendredi 24 août, à Brive-la-Gaillarde. Au menu du discours de la présidente de la région Ile-de-France et fondatrice de « Libres ! », un mouvement associé aux Républicains : les échecs d’Emmanuel Macron en matière sécuritaire, de dépense publique et de pouvoir d’achat des Français. Mais en cette rentrée, Valérie Pécresse, a aussi visé le patron de la droite, Laurent Wauquiez.

Avec notre envoyée spéciale à Brive-la-Gaillarde, Anne Soetemondt

Pas une fois Valérie Pécresse n’aura cité le nom de Laurent Wauquiez. Mais lorsqu’elle évoque sa volonté de bâtir une opposition crédible à Emmanuel Macron, la présidente de la région Ile-de-France s’en prend en creux à la méthode du patron des Républicains.

« On va proposer un projet populaire, alternatif à celui d'Emmanuel Macron, a-t-elle lancé. Je dis bien un projet populaire, pas un projet populiste. Parce que c'est ça, l'ambition de "Libres !", c'est d'être une alternative crédible à Emmanuel Macron. »

Un espace politique entre Laurent Wauquiez et Emmanuel Macron

Dans ce combat pour incarner un espace politique entre Laurent Wauquiez et Emmanuel Macron, Valérie Pecresse a enregistré le soutien de Christian Estrosi. Le maire de Nice a été sévère à la tribune sur les premiers mois du chef de la droite à la tête du parti LR.

«  Si certains pensent reconstruire notre mouvement en utilisant le même sectarisme, la même passion de l'exclusion, il n'y aura plus, ni succès, ni victoires  », a-t-il dit.

Les militants partagent ce constat

Ce diagnostic a été partagé à Brive par une trentaine d’élus et quelques 300  militants, dont Danièle, venue de Paris. «  En tout cas, c'est très important pour moi de me démarquer d'une droite sectaire, non européenne. Les messages que j'entends de la droite officielle, et pour ne pas le nommer, de Laurent Wauquiez sur l'Europe, me déplaisent fortement. Et je trouve que ces messages sectaires, ils sont extrêmement populistes, ils ne sont pas populaires », assure cette militante.

Cette année encore, c’est donc une droite divisée qui fait sa rentrée.

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