La réforme de l’audiovisuel public entre dans sa phase décisive

Ce lundi, la ministre de la Culture, Françoise Nyssen, doit en annoncer les grandes lignes en présence des patrons des entreprises concernées, avec surtout des synergies et des économies à la clé.

C’est une réforme ambitieuse qui concerne quelque 17 000 salariés et six groupes. France Télévisions, TV5 Monde, Radio France, France Médias Monde, l’INA et Arte sont dans le viseur de cette grande réforme qui se prépare depuis l’automne dernier.

Co-pilotée par Matignon et le ministère de la Culture, elle devrait comporter des économies entre 250 et 500 millions d’euros d’ici 2022.

Premier concerné : France Télévisions, qui doit faire face à une suppression de 180 postes et un budget réduit. Ces restrictions de 50 millions d'euros touchent avant tout les émissions de divertissement et le sport, mais épargnent le numérique et l'information.

Car le but de cette réforme, c’est d’investir massivement dans le numérique pour notamment conquérir le public jeune, mais aussi de renforcer les coopérations à l’étranger et en même temps de développer une offre plus locale avec entre autres plus de synergies entre radios et télévisions régionales.

Selon le Journal du Dimanche, la ministre de la Culture pourrait pourtant s’éloigner de décisions trop brutales en présentant un « scénario d’anticipation » avec une gouvernance commune de l’audiovisuel public... ou pas.

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