Smovengo se livre à une nouvelle opération déminage et prévoit un vaste plan de sortie de crise. La mesure la plus urgente, c'est le remplacement de 3 000 vélos bloqués dans les stations : ils ne fonctionnent plus, ont les pneus crevés et ne peuvent plus être loués. La principale innovation, le vélo à assistance électrique, va être retirée du service.
Ensuite, il faut arrêter d'ouvrir des stations sans qu'elles soient raccordées au réseau électrique. L'entreprise a essayé coûte que coûte d'implanter des bornes avec batterie tout cela pour atteindre les objectifs du nombre de stations fixés par la mairie. Un dispositif provisoire inefficace, les batteries se déchargent trop vite.
Et puis, il faut continuer les travaux pour construire ces stations. Près d'une sur deux n'est toujours pas installée.
Le plan se veut cette fois-ci réaliste. Mais la plupart des salariés de Smovengo restent en grève, ils déplorent une absence de dialogue avec leur direction. Et surtout un salaire en baisse par rapport à ce que pouvait offrir JCDecaux, l'ancien opérateur du Vélib.
Seules 70 personnes sont donc mobilisables par l'entreprise pour sortir de la crise.
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