Le vert pour les vélos mécaniques, le bleu pour les électriques. La nouvelle flotte des Vélib’ est bien plus colorée que leur ancienne version. A-t-elle d’autres qualités ?
Ludovic, qui a l’habitude de se déplacer à vélo dans Paris, l’a déjà testée : « Par rapport à l’ancienne version, elle a l’air plus solide, plus efficace et plus légère. Donc à ce niveau-là, c’est un progrès », estime-t-il.
Tout serait presque parfait s’il n’y avait pas quelques problèmes. « Déjà il y a de gros soucis de disponibilités. C’est assez dur de trouver un Vélib’ près de chez soi, les freins sont assez loin des mains et la sonnerie n’est pas très forte pour les passants. Donc le vélo est un peu mieux à part les freins et la sonnette », ajoute Ludovic.
Tous les défauts seront corrigés, promet Jorge Azevedo, directeur de la société Smovengo qui exploite les nouveaux Vélib’. A commencer par le nombre des stations. 80 seulement sont aujourd’hui ouvertes à Paris et 8 en banlieue :
« On n’en a pas autant que ce que l’on souhaitait parce que le délai pour raccorder les fils, amener des points électriques sur toutes les bornes pour qu'ensuite on puisse charger les vélos électriques est plus long que prévu, mais là la machine est partie pour arriver à une centaine de stations construites par semaine », assure Jorge Azevedo.
Au printemps, le réseau Vélib’ devrait être au point avec 1 400 stations déployées dans 60 communes du Grand Paris et un parc de 20 000 vélos, dont 30% électriques.
► (Ré) écouter : Les vélos en libre-service dépassent les bornes (Chronique Transports)