Boris Amoroz est conseiller municipal communiste (PCF) à Vanves, et pour lui, le message de la manifestation du jour est clair : « Un message global qui dit qu’il faut qu’il y ait une autre politique qui s’applique, une autre politique sociale et une autre politique économique. »
Cela fait quatorze ans que Dominique Cardot est responsable du PCF à Malakoff. Il espère voir du monde dans les rues : « Il y aura les étudiants, le monde hospitalier, les Ehpad, les retraités, j’ai vu qu’ils appelaient à manifester parce que leur pouvoir d’achat a pris un coup », dit-il.
Et de confier à RFI son souhait pour ce 1er mai 2018 : « J’espère que tout ça arrivera quand même à faire que cette manifestation soit un moment fort de mobilisation, dans la joie et la bonne humeur. »
Sarah, militante dans les jeunesses communistes, participe à son quatrième 1er-Mai. « Globalement, ça va être toujours cette notion de convergence des luttes, vu qu’il y a énormément de secteurs touchés, dit-elle. On pense que c’est ensemble, organisés et coordonnés, qu’on arrivera à vraiment faire bouger les choses et à nous faire entendre. »
Et à quelques heures de la manifestation, les camarades - comme ils se nomment eux-mêmes - préparent les bras de muguet, tradition du 1er-Mai, qu’ils vendront dans le cortège. « On espère une manif’ sous le soleil », précise l’un d’entre eux.
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