160 mètres de hauteur, une tour de verre dans le ciel parisien dotée de trois terrasses arborées, et au cœur du bâtiment inondé de lumière, 80 salles d’audience.
Jean-Michel Hayat, président du Tribunal est fier d’en ouvrir les portes : « Après quatre ans de travail acharné, beaucoup de stress, j’ai l’impression que nous sommes au rendez-vous, les gens ne se sont pas perdus, c’est bien affiché en bas. Donc pour le moment, le paquebot prend la mer sans problèmes particuliers », se félicite-t-il.
Première audience, un simple référé civil. Agathe Soyez essuie les plâtres. « Je suis jeune avocate. Donc je me suis dit que c’était l’occasion de venir puisque en fait là, je vais juste simplement faire protestation et réserves. Mais si non, on n’est pas obligé de se déplacer pour ce genre de chose. Je me suis dit que j’allais marquer le coup. Je pense qu’il y a juste une audience de référé là aujourd’hui, ce matin. Il n’y a pas d’autre audience. C’était la seule audience affichée à l’entrée », explique-t-elle.
Une journée qui fera date assure le directeur des services judicaires, Peimane Ghaleh-Marzban. « L’ouverture de ce tribunal est un moment historique. C’est aux magistrats et aux fonctionnaires et aux avocats de faire vivre ce Palais. Et je suis certain que dans plusieurs centaines d’années, on pensera aux grands moments de ce Palais de justice », affirme-t-il.