La peine la plus lourde est donc de 7 ans de prison avec une période de sûreté des deux tiers. Elle a été prononcée à l'encontre d'Hamza Mosli. Deux de ses frères sont morts en Syrie en 2014. Pour la présidente du tribunal, il a joué un rôle « moteur » dans le départ de plusieurs jeunes de Lunel vers des théâtres jihadistes.
Autre peine de sept ans cette fois pour Ali Abdoumi, il était accusé d'être un « revenant » de Syrie. Il avait déclaré qu'il ne s'était jamais rendu dans le pays, mais qu'il s'était arrêté en Turquie.
Un autre « revenant », Adil Barki, qui avait passé plusieurs semaines au sein d'Al-Nosra, ancien groupe armé proche d'Al-Qaïda, a lui écopé de cinq ans de prison.
La dernière peine de cinq années est pour Jawad Salih. Selon la présidente du tribunal, il animait des « assises » religieuses à Lunel. Il aurait encouragé, voire légitimé des départs vers des fronts terroristes.
Enfin, le Tribunal de Grande Instance de Paris a prononcé la relaxe pour Saad B. Il était poursuivi, entre autres, pour avoir accompagné sa sœur à l'aéroport alors que celle-ci s'apprêtait à rejoindre la Syrie. Le tribunal a estimé que cela ne constituait pas un délit.