Elle est major de police des Yvelines. C'est une ancienne déléguée départementale du syndicat policier Alliance. En 2016, elle avait déjà fait l'objet d'une enquête de l'IGPN, « la police des polices » comme on l'appelle.
Elle avait hébergé une amie de sa fille, fichée S. Rien n'avait été retenu contre elle à l'époque. Sa fille et cette amie font d'ailleurs partie des personnes placées en garde à vue. Elles sont soupçonnées de radicalisation.
Trois femmes ont donc été interpellées et trois hommes. Deux ont été arrêtés à leurs domiciles, situés aux Mureaux et à Mantes-la-Jolie dans les Yvelines. Le troisième est déjà mis en examen dans une affaire de filière terroriste. Il est incarcéré pour ces faits et a été extrait de sa cellule de prison.
Les 6 suspects ont tous été conduits dans les locaux de la SDAT, la sous-direction antiterroriste, à Levallois-Perret, haut-lieu du renseignement français. Les enquêteurs vont maintenant tenter de savoir si ces personnes ont pu aider d'une manière ou d'une autre le tueur de Magnanville à choisir ses cibles. Trois personnes proches du meurtrier sont déjà mises en examen dans cette affaire.