« Les autistes doivent avoir la vie la plus normale possible ». Ce sont les mots d'Emmanuel Macron, accompagné par son épouse Brigitte dans l'hôpital de Rouen. 340 millions d'euros sont débloqués par l'exécutif sur cinq ans. C'est 100 millions de plus que le plan de 2013.
Encore une fois l'argent servira à améliorer le dépistage de l'autisme. D'après les associations, les enfants sont souvent mal diagnostiqués : il faut former les médecins, le personnel hospitalier ou encore le milieu scolaire.
Car c'est un parcours du combattant pour placer un enfant autiste à l'école. Les auxiliaires de vies scolaires manquent dans les écoles françaises. Elles sont chargées d'accompagner l'élève et ne sont pas toujours disponibles. Résultat : la scolarité de l'enfant est souvent chaotique.
Plus le diagnostic se fait tôt, meilleure est la prise en charge. Avant trois ans, promet Emmanuel Macron. Le dépistage sera généralisé pour tous les enfants et remboursé par un forfait.
La Cour des comptes dénombre 700 000 autistes en France, dont 100 000 enfants qui sont loin d'être tous dépistés.
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