La région Ile-de-France s'attaque au harcèlement sexuel dans les transports

43% des agressions graves contre les femmes sont commises dans les transports. Pour tenter d'endiguer le phénomène, la région Ile-de-France a décidé à partir de ce lundi 5 mars de lancer une campagne de prévention et de proposer l'arrêt à la demande sur certaines lignes de bus.

Onze lignes de bus sont concernées par l'arrêt à la demande. Le principe est simple : passé 22 heures, toute personne souhaitant descendre du bus entre deux arrêts habituels doit se signaler au conducteur. L'idée est de réduire le temps de trajet à pied jusqu'à la destination des usagers et d'améliorer le sentiment de sécurité, notamment chez les femmes. Il s'agit d'une phase de test qui se déroulera dans les départements de Seine-et-Marne et de Seine-Saint-Denis pendant six mois.

Cet arrêt à la demande s'inscrit dans un plan plus vaste contre le harcèlement souhaité par la région Ile-de-France et sa présidente Les Républicains Valérie Pécresse. Pour sensibiliser les usagers aux actes sexistes, et les inciter les victimes à parler,  quelque 20 000 affiches vont être déployées sur l'ensemble du réseau RATP et SNCF. Elles mettent en scène une femme, seule, aggripée à une barre de métro et entourée de bêtes sauvages.

En parallèle, un numéro d'urgence à été créé avec au bout du fil 45 agents présents 24h/24 pour recueillir les alertes en cas d'agression.

 

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