L’initiative est inspirée du mouvement « Time’s Up » « C’est fini », né à Hollywood après le scandale Weinstein. Son message est clair : après les paroles, il faut agir. Agir en aidant concrètement les femmes victimes de violences.
Dans la tribune publiée dans le journal Libération, ses 130 signataires, parmi lesquels les actrices Julie Gayet, Vanessa Paradis, Sandrine Bonnaire, l’écrivaine Leïla Slimani ou la réalisatrice Tonie Marshall, lancent un cri d’alarme. « Nous sommes inquiètes, déclarent-elles, car mal accompagnées, les femmes sont vulnérables face à la justice ».
L’objectif de leur campagne est donc de récolter de l’argent pour soutenir l’action de laFondation des femmeset de quatre associations en faisant partie qui proposent aux victimes un accompagnement juridique.
La libération de la parole des femmes a en effet entraîné une augmentation des plaintes. En conséquence, les associations, débordées, n’arrivent pas à répondre à tous les appels à l’aide. La présidente de la Fondation des femmes espère aujourd’hui que l’opération « Maintenant on agit », relayée aussi par les réseaux sociaux, permettra de récolter un million d’euros.