Les appels à l'unité lancés par certains en interne n'ont pas été entendus, alors même que c'est la survie du PS qui est en jeu. Après la défection de Najat Vallaud-Belkacem, les querelles ont repris de plus belle.
Olivier Faure, qui semble faire la course en tête depuis quelques jours, tente de se poser en rassembleur. Le président du groupe PS à l'Assemblée peut compter sur le soutien de Martine Aubry et des patrons des deux plus grandes fédérations de France.
Autre représentant de l'aile social-démocrate, majoritaire au sein du parti : Stéphane Le Foll. L'ancien ministre a pour lui sa notoriété mais reste trop identifié au quinquennat de François Hollande.
Le député Luc Carvounas, ancien vallsiste, prône, lui, une union avec les communistes, les écologistes et les partisans de Benoît Hamon. Quant à l'eurodéputé Emmanuel Maurel, représentant de l'aile gauche du PS, il a du mal à engranger les soutiens.
Enfin, le mystère plane toujours autour de Delphine Batho, très critique envers les règles d'organisation du Congrès. La députée n'aurait pas les parrainages nécessaires pour valider sa candidature. Mais même si la direction du parti l'exclut de la compétition, Delphine Batho promet qu’elle n'abandonnera pas.