Elle était celle qui faisait l'unanimité chez plusieurs quadras du Parti socialiste. A les écouter, Najat Vallaud-Belkacem était celle qui pouvait incarner le renouveau du PS moribond. L'ancienne ministre discutait avec eux et avait semblé faire un pas vers une candidature le 18 décembre quand elle déclarait « vouloir faire vivre la social-démocratie ».
Finalement, elle ne cédera pas à l' « amicale pression de ses amis », comme elle l'explique dans L'Obs. Elle préfère se consacrer au débat d'idées et va diriger une collection d'essais pour une maison d'édition.
Cette annonce en tout cas rebat les cartes dans la course à la direction du PS. En embuscade, derrière Najat Vallaud-Belkacem, il y a notamment le patron des députés socialistes Olivier Faure. Il était prêt à s'effacer derrière elle. Que va-t-il faire maintenant ?
Quid aussi de Stéphane Le Foll, le porte-parole du gouvernement sous François Hollande a posé plusieurs jalons. Et puis il y a aussi le seul qui s'est déclaré officiellement : le député Luc Carvounas.
Tout va s'accélérer avec le dépôt à la fin du mois des motions en vue du Congrès des 7 et 8 avril prochain.
(Re) lire : France: la vente du siège du PS ne fait pas l'unanimité chez les militants