M'jid El Guerrab n'avait pas vraiment le choix. S'il n'avait pas démissionné, il aurait été exclu de la République en Marche. C'est ce qui est précisé dans un communiqué de la formation du président de la République.
M'jid El Guerrab conserve néanmoins pour le moment son mandat de député des Français de l'étranger. Pour la République en Marche, il lui appartient « de prendre toutes ses responsabilités et de justifier devant ses électeurs la poursuite de son mandat ».
Mais il ne fera donc plus partie du groupe majoritaire à l'Assemblée nationale et siégera chez les non-inscrits. Christophe Castaner, le porte-parole du gouvernement, a, lui, estimé que dans les mêmes circonstances « il démissionnerait » de son mandat de député.
M'jid El Guerrab a été mis en examen pour « violence volontaire avec arme », - il avait tapé il y a quelques jours le socialiste Boris Faure à la tête avec son casque de moto. Un acte violent unanimement condamné.
Et à La République en marche sa démission est un soulagement. Un jeune député explique avoir entendu des citoyens lui répondre sur les marchés le week-end dernier : « Vous allez nous mettre un coup de casque? » Une affaire qui n'améliore pas l'image de la classe politique.