L'essence et le diesel vont disparaître. C'est le sens de l'histoire pour la mairie de Paris. Taxi parisien depuis 34 ans, ce conducteur est résigné. Son van est à essence car les voitures nouvelles générations sont plus chères. « Moi mon prochain véhicule, il sera hybride et plus tard il sera électrique », explique-t-il.
Cette cycliste, elle, rêve d'une ville tout à vélo, « pour mieux vivre, mieux respirer sans voiture ».
La solution privilégiée reste quand même la voiture électrique. Mais pas pour cet automobiliste chevronné qui conduit un véhicule diesel. « La voiture en France, et à paris en plus, c’est ce qui reste de liberté aux gens. Les gens qui voudront pas rouler électrique, comment ils feront », questionne-t-il.
La mairie pense que d’ici à 2030, les Parisiens auraient le temps de voir venir. Christophe Najdovski est adjoint à la maire de Paris. Elu sous l'étiquette Europe Ecologie-les Verts, C'est lui qui a défendu la piétonnisation des voies sur berges l'été dernier.
« Vous savez, les constructeurs sont prêts. Ils présentent actuellement des gammes avec des véhicules tout électriques. D’ici une douzaine d’années, ce que nous proposons c’est de définir une trajectoire pour arriver à cet objectif de la sortie des énergies fossiles. Ce qui est tout à fait possible, mais aussi souhaitable », affirme l’adjoint d’Anne Hidalgo.
Avec cet objectif, Paris veut être en avance sur le gouvernement. Le ministère de la transition écologique a déjà fixé la fin de la vente des véhicules essence et diesel à 2040.