Des suppressions de poste d’un côté et des embauches de l’autre. La direction de Nokia a bel et bien confirmé la création de 500 emplois supplémentaires dans la recherche et le développement, et rassuré les syndicats sur la pérennité des sites en France.
Des clarifications saluées par le secrétaire à l'Économie et aux finances, Benjamin Griveaux : « Il y a un engagement très clair qui a été pris, c’est "pas de suppression d’emplois tant que l’objectif de 4 200 emplois n’est pas atteint". Et chose très importante, 2 500 emplois en R&D [recherche et développement, ndlr] avant la fin 2018. Donc je crois que l’ensemble des partis peuvent se féliciter ce soir. Nous sommes en bonne voie. »
« On n'a pas de réponse »
Si les syndicats se sont montrés satisfaits des engagements pris par Nokia, ils ont en revanche regretté le maintien du plan de suppression d’emplois. « Un groupe qui est en très bonne santé financière, qui fait 4,4 milliards de distributions à ses actionnaires, on ne peut pas se contenter de cela et laisser partir nos emplois dans les pays dits "low cost", regrette Claude Josserand, délégué central de la CGT. Là-dessus, je suis quand même très déçu du gouvernement qui ne prend aucune position. Et là-dessus, on n’a pas de réponse. »
Un prochain comité de suivi aura lieu à la fin du mois de novembre afin de vérifier les engagements pris par le groupe.