Le plan de sauvegarde de l'emploi de Nokia prévoit de supprimer 597 postes en France concernent le site de Paris Saclay et le site breton de Lannion, sur un effectif total de 4 200 personnes.
Le report de ce plan de restructuration au lundi 2 octobre ne change pas la donne, craint un délégué syndical CGT interrogé à ce sujet. La direction veut économiser plus d'un milliard d'euros d'ici 2018 et les suppressions d'emplois auront lieu.
Difficile recasage
Cette suspension signifie seulement que le délai de quatre mois pour enclencher la procédure du plan social ne commencera qu'après le rendez-vous du lundi 2 octobre et non ce mardi 19 septembre, comme prévu initialement.
Dans son nouveau plan social, le groupe prévoit d'embaucher 500 personnes dans la recherche et développement. Mais cela ne sauvera pas les emplois existants selon les syndicats, qui se disent inquiets. Les salariés de Nokia ont en moyenne 45 ans, un âge où il est beaucoup plus difficile de retrouver un travail.
Il y a trois ans, le groupe finlandais avait déjà supprimé 400 emplois en France lorsqu'il avait racheté Alcatel, considéré alors comme le fleuron français des télécoms.