Fin juillet, en France, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A, les travailleurs qui n’ont exercé aucune activité, a augmenté de 1%. Soit 34 000 chômeurs de plus qu’en juin pour cette catégorie.
Cette hausse touche aussi bien les jeunes que les seniors. On observe aussi une hausse des demandeurs d’emplois dans les catégories B et C, qui concerne les travailleurs en activité réduite. La tendance est également à la hausse sur un an.
Le Premier ministre Edouard Philippe s’attendait à ce mauvais résultat comme il l’a confié lors d’un entretien sur RMC. Ces chiffres sont en contradiction avec le contexte économique plutôt favorable en ce moment en France. Presque tous les voyants (confiance des investisseurs, climat des affaires, intentions d’embauche) sont au vert.
Ces chiffres du Pôle emploi sont mensuels, les fluctuations trimestrielles permettent d’avoir une meilleure appréciation de l’évolution du marché du travail. C’est la raison pour laquelle la ministre du travail Muriel Pénicaud refuse pour le moment de les commenter.