Un léger malaise en pleine audition, suivi par une courte hospitalisation, n’ont visiblement pas attendri la juge d’instruction. Cette première nuit de prison pour Murielle Bolle fait suite à la découverte de nouveaux éléments par les gendarmes.
« Le témoignage de l’un de ses cousins éloigné semble avoir été déterminant dans cette mise en examen » affirme son avocat. Les enquêteurs cherchent à comprendre pourquoi Murielle Bolle a changé de version au lendemain de l’assassinat du petit Gregory en 1984.
Murielle Bolle a alors 15 ans, elle livre un témoignage accablant contre son beau-frère Bernard Laroche, avant de se rétracter brusquement. 32 ans plus tard, un cousin de la quadragénaire a peut-être une explication. Interrogé le 17 juin dernier, celui ci assure que Murielle Bolle a subi des violences de la part de son proche entourage avant de se rétracter.
Cette mise en examen est assortie d’un placement en détention provisoire. Murielle Bolle est la quatrième personne placée en garde à vue depuis deux semaines. Marcel et Jacqueline Jacob, grand oncle et grand tante de Gregory, ont également été mis en examen pour enlèvement et séquestraion suivi de la mort de l’enfant. Les auditions dans cette affaire vont se poursuivre, a assuré jeudi soir le prcureur général de la cour d’appel de Dijon
« Un débat aura lieu mardi sur sa mise en liberté ou son maintien en détention », a précisé son conseil. « Il faut qu'on ait le temps de démonter le canevas de ragots et de mensonges qui constituent l'essentiel de l'accusation », a-t-il déclaré à sa sortie de la cour d'appel de Dijon (est).
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