Le tout nouveau Premier ministre entend « aller vite », comme le souhaite le président. Les premières consultations sur la réforme du Code du travail vont donc s’ouvrir dès mardi 23 mai 2017 à l’Elysée.
« On ne peut pas attendre deux ans pour achever cet exercice », fait-il valoir dans le Journal du dimanche. « Le président a entendu la colère des Français, mais il sait aussi l’urgence de la transformation du pays. »
Edouard Philippe promet néanmoins une phase de discussions avec les partenaires sociaux et le Parlement. Il va en conséquence rencontrer l’ensemble des organisations syndicales avec la ministre du Travail, Muriel Pénicaud.
Le Premier ministre se fait fort de vaincre les réticences des syndicats - notamment la CGT, échaudée par le recours aux ordonnances - grâce au dialogue, tout en restant ferme sur le fond.
En pleine campagne des législatives, le nouveau chef du gouvernement et le chef de l’Etat entendent ainsi montrer leur détermination à réformer, coûte que coûte. Un volontarisme pour l’heure à toute épreuve. « N’ayons pas peur, nous avons l’occasion de dépasser quelque chose qui est bloqué », conclut-il.