« Emmanuel Macron a nommé un Premier ministre de droite. Et bien allons jusqu’au bout de ses désirs les plus fous : donnons-lui une majorité de la droite et du centre ! » Devant des militants troublés par le ralliement de trois ténors LR à Emmanuel Macron, Valérie Pécresse lance la charge, vite relayée à la tribune par François Baroin qui dénonce, lui, toute idée de recomposition politique.
La République en marche, dit-il, « c’est la gauche ». « C’est une sorte de pavillon de complaisance qui recouvre toutes sortes de marchandises. On y trouve du socialisme de contrebande et les éternels revenants des aventures Bayrou. Mais les électeurs ne seront pas dupes ! » 45 % des sympathisants de la droite apprécieraient le gouvernement Macron et son Premier ministre de droite Edouard Philippe.
Alors pour tenter de déjouer toute tentative de soutien aux législatives, François Baroin avance encore un argument : celui de la hausse de la CSG, inscrite au programme de La République en marche. « Ce nouveau projet de matraquage fiscal représente 300 euros par an pour une pension de retraite ou un revenu mensuel de 1 500 euros. Il faut lire attentivement le programme et les petites lignes du contrat. »
François Baroin espère toujours imposer une cohabitation à Emmanuel Macron. Il lui reste trois semaines pour convaincre et tenter d’inverser les sondages, qui donnent pour l’heure 30 % pour La République en marche contre 20 % seulement pour Les Républicains.