→ Retrouvez toutes les informations de la journée sur notre direct et tous nos articles consacrés à la présidentielle française 2017
A 17 heures le taux de participation était de 69,42% confirmant ainsi la tendance enregistrée à midi : contrairement à ce qu'on aurait pu croire à un moment les Français n'ont pas boudé les urnes, loin de là.
En 2012 lors du 1er tour du précédent scrutin présidentiel la participation à 17 heures était de 1% supérieure seulement et la participation finale s'était établie à 79,4%, ce qui laisse présager que cette fois encore la participation sera de l'ordre de 80% des électeurs. Soit un taux habituel pour un scrutin présidentiel, considéré par les Français comme le rendez-vous majeur de la vie politique dans l'Hexagone. Et même la plupart des bureaux de vote qui fermaient jusqu'à présent à 18 heures, sauf dans les grandes villes, resteront ouverts jusqu'à 19 heures, laissant aux retardataires une chance de plus de voter.
Quant aux 11 candidats à l'Elysée, ils avaient tous donné l'exemple en votant dès ce matin dans les différents bureaux de vote où ils sont inscrits à Paris ou en province avant de regagner leur QG de campagne.
Le taux de participation à midi en France métropolitaine était de 28,54%
Le taux de participation au premier tour de l'élection présidentielle en France atteignait 28,54% ce dimanche 23 avril à midi, en légère hausse par rapport à 2012 (28,29%), selon le ministère français de l'Intérieur. Le degré de mobilisation des électeurs est l'une des inconnues de ce scrutin à l'issue très incertaine, avec quatre candidats dans un mouchoir de poche.
La mobilisation des Français de l'étranger
D'Europe au continent américain, les Français de l'étranger se sont massivement rendus aux urnes. Au Royaume-Uni, de Belfast à Edimbourg et de Bristol à Manchester, les Français votaient dimanche dans 54 bureaux de vote, dont 42 à Londres, la capitale où 72.000 électeurs étaient inscrits.
Avant même l'ouverture des bureaux de vote, des centaines de personnes faisaient la queue sur les deux sites de vote londoniens, au Lycée international Winston Churchill à Wembley et au Lycée français Charles de Gaulle à South Kensington. L'attente dépassait facilement les deux heures.
L'affluence était également notable devant l'ambassade de France à Berlin, où environ 12 000 Français sont inscrits. La file d'attente s'étendait sur 200 mètres à l'extérieur de l'ambassade à la mi-journée à l'ombre de la porte de Brandebourg, malgré les averses répétées de pluie et de grêle. Pour entrer, les électeurs devaient passer par un détecteur de métal et leurs sacs étaient passés au rayon X.
Un jour d'avance
Aux Etats-Unis, au Canada et en Amérique du Sud, les centaines de milliers de ressortissants français étaient appelés aux urnes avec un jour d'avance, décalage horaire oblige, pour départager les onze candidats.
Exactement 119 773 électeurs français sont inscrits aux Etats-Unis, dont 11 242 à Washington, soit 30% d'électeurs de plus que pour le premier tour de la présidentielle en 2012, selon les chiffres de l'ambassade.
Les mesures de sécurité ont été renforcées sur les 69 bureaux de vote à travers les Etats-Unis, notamment avec l'appui de sociétés de sécurité privées et des polices locales informées de la tenue des scrutins. A New York, le consulat de France, où se tenait le vote, a été brièvement évacué le 22 avril après-midi suite à une alerte à la bombe, avant que tout ne rentre dans l'ordre.
A Montréal, où 57 762 électeurs français sont inscrits, des milliers de personnes ont également dû patienter, parfois excédées, pendant près de trois heures pour pouvoir exercer leur droit de vote. Pour Catherine Feuillet, consul général de France, « le dispositif a été adapté tout au long de la journée qui a été dense ».
De la côte atlantique au Pacifique, ce sont 83 016 Français qui sont inscrits sur les listes électorales au Canada. L'attente a été de deux à trois heures à Toronto, selon les médias locaux. Le vote a été plus fluide à Ottawa, Calgary, Moncton ou à Vancouver.
A Buenos Aires, le premier étage du majestueux palais Ortiz Basualdo, siège de l'ambassade de France, s'est aussi transformé en bureau de vote pour recueillir les suffrages des 15 000 Français installés en Argentine.