France: Benoît Hamon devient officiellement candidat du PS ce dimanche

C'est sa première épreuve du feu. Benoît Hamon est investi candidat du Parti socialiste à l'élection présidentielle, ce dimanche 5 février 2017 à la Mutualité. A Paris, le vainqueur de la primaire du PS et de ses alliés doit prononcer le discours qui lancera officiellement sa campagne, alors que Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon vont s'exprimer à Lyon dans le même temps, et que l'on dénombre quelques absents de marque dans les rangs du parti de la majorité.

Contrairement à 2011, où François Hollande avait réuni à la Mutualité tous les ténors socialistes autour de lui, l'investiture de Benoît Hamon va s'opérer ce dimanche avec de nombreux absents sur la liste des convives. Loin de la démonstration de force d'il y a cinq ans, 2 000 personnes sont attendues et pas de photo de famille à l'arrivée.

Des concurrents à la primaire, seuls se déplaceront Vincent Peillon et Arnaud Montebourg. Manuel Valls est déjà parti en vacances. Quant au ministre des Finances, Michel Sapin, et au président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, ils sont en déplacement. Les hollandistes Bruno Leroux et Stéphane Le Foll, ministres de l'Intérieur et de l'Agriculture, ont juste signalé qu'ils ne seraient pas là.

Le Premier ministre ? Une prochaine fois peut-être

Quid du Premier ministre ? Soufflant le chaud et le froid toute cette semaine, Bernard Cazeneuve a préféré préciser : « Il y aura d'autres occasions de s'afficher avec Benoît Hamon. » « De toute façon, afficher les ministres en rang d'oignon, ça n'est pas ce que l'on recherche », dit-on dans l'équipe du candidat.

Comme pendant la primaire, Benoît Hamon va donner la parole à des acteurs de la société civile. Des sociologues, des économistes. Et le candidat reçoit le soutien d'une chauffeuse de salle de luxe. Juste avant son discours, place à l'icône de gauche Christiane Taubira. Un soutien tardif, puisque l'ex-garde des Sceaux s'était tue pendant toute la primaire. Mais un soutien précieux pour appeler au rassemblement, à une « gauche de combat plutôt qu'à une gauche de constat ».

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