Porteurs ou non de projets, les jeunes sont venus de toute la France pour faire grandir leurs idées, car tout commence par une idée... Celle de Laure et de sa camarade, étudiantes en commerce à Lyon, c'est de fournir aux entreprises une plateforme où des jeunes étudiants plancheraient sur des solutions innovantes.
Actuellement en gestation dans l'incubateur de sa fac, son projet est né d'une envie, entreprendre : « On a le choix entre finir avec un stage de six mois, un stage de fin d’études, ou entreprendre et être potentiellement être accepté à l’incubateur. Il y avait une personne avec qui je me disais, il faut qu’on fasse un truc ensemble et c’est un peu le moment ou jamais. Et même si ça plante des six mois, j’aurai une super expérience et puis, je rebondirai sur autre chose. »
De nouveaux modèles
Sans craindre l'échec, six jeunes français sur dix envisagent d'entreprendre. Ils sont deux fois plus que la moyenne nationale. La marque d'un changement de paradigme, selon Xavier Kergal, le directeur du salon : « Il y a des nouveaux modèles qui arrivent avec le phénomène des start-up. Au siècle dernier, il y avait très peu de modèles. Il y avait Michel-Edouard Leclerc, Afflelou, Bernard Tapie, Bill Gates et Richard Branson en Angleterre. Maintenant, vous avez des nouvelles icônes face auxquelles les jeunes peuvent se projeter. Ils ne sont pas tous comme les Niel, les Simoncini, les Granjon de Vente privée. Mais ça crée une dynamique très importante. »
Le gouvernement s'est donné pour objectif de diffuser l’esprit d’entreprise chez les jeunes, notamment en adaptant les formations post-baccalauréat.