Le second tour de la primaire organisée par le PS a attiré 1 306 852 votants à 17h, heure française, sur 75% des bureaux de vote, soit une hausse de la participation de 22,8 % par rapport au premier tour à la même heure, ont indiqué ce dimanche les organisateurs. Les quelque 7 500 bureaux de vote sont désormais fermés.
Benoît Hamon, 49 ans, et Manuel Valls, 54 ans, ont chacun voté dans leur fief électoral en Ile-de-France : Trappes pour le premier, député des Yvelines, Evry pour le second, député de l'Essonne.
La participation est l'un des enjeux de cette primaire. Les deux candidats, Manuel Valls et Benît Hamon espèrent 2 millions de votants. Il y en avait eu 2,8 millions en 2011. Le cafouillage sur la publication des chiffres du premier tour et la violence des attaques de l'entre-deux-tours étaient-elles susceptibles de dissuader des électeurs ? Le débat de mercredi qui a été bien suivi pouvait-il au contraire en mobiliser ?
Deux gauches s'affrontent
Ce débat du mercredi 25 janvier, le seul entre les deux tours, a eu la vertu d'exposer clairement ce qui différencie les deux candidats. Deux gauches s'affrontent : celle de Manuel Valls qui se veut « sérieuse » et « crédible », au risque de ne pas susciter l'enthousiasme, et celle de Benoît Hamon qui veut « rendre le futur désirable », au risque d'effrayer les électeurs de centre gauche.
Sur la protection sociale, le temps de travail, l'économie et la laïcité, les propositions divergent entre l'ancien Premier ministre et le député frondeur. Au point que Manuel Valls a déclaré que, tout en restant « loyal », il ne soutiendrait pas le programme de Benoît Hamon si celui-ci était élu.