Plus d'un million de votants sur 70% des 7 530 bureaux de vote, soit en extrapolant 1,3 million de votants, une participation en net recul par rapport à 2012. Le PS avait alors recensé 744 000 votants rien qu'à la mi-journée.
Cette fois l'ambition est revue à la baisse, pour les organisateurs le pari serait remporté avec 1,5 à 2 millions de votants, un score là aussi bien inférieur aux plus de 4 millions d'électeurs à la primaire de la droite en novembre dernier.
La participation est un élément essentiel, un facteur clé, un score plus élevé comblerait la rue de Solferino : à la fois pour supporter la comparaison avec la droite, mais aussi pour permettre au candidat du PS de reprendre de l'oxygène face à Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon, mieux placés dans la course à l'Elysée.
Pour le Parti socialiste, l'enjeu va au-delà de la seule présidentielle : il s'agit de faire la démonstration qu'entre l'option social-libérale et la gauche radicale, il y a encore de la place pour une gauche plus centrale, et cette démonstration se joue aujourd'hui.
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