Primaire à gauche: dernier meeting chahuté pour Manuel Valls

Après une campagne mouvementée, Manuel Valls a tenu ce vendredi son dernier meeting au Trianon, une salle de concert du nord de Paris. L'ancien Premier ministre avait appelé en renfort des ministres et des élus dans une salle qui ne lui était pas entièrement acquise. 

La campagne de Manuel Valls, marquée par une gifle reçue mardi à Lamballe (Côtes-d'Armor), s'est conclue sur un meeting chahuté, au Trianon à Paris. « 49-3, on n’oublie pas ! », a crié un homme présent dans l’assemblée.

Les perturbateurs ont été évacués et le candidat réplique : « On veut me faire mettre un genou à terre dans cette campagne, mais je suis debout, car si je suis debout, c’est la gauche qui est debout. »

La cible Benoît Hamon

Face à lui des soutiens de poids, notamment le président de l’Assemblée nationale, et quatre ministres. S'exprimant devant environ un millier de personnes, Manuel Valls a de nouveau ciblé Benoît Hamon, fustigeant les « mirages » et les « fausses promesses » de celui qui pourrait créer la surprise dimanche. « Je ne crois pas au revenu universel impossible à financer sans doubler le budget de l’Etat, c’est-à-dire une augmentation massive des impôts », a-t-il déclaré.

L’ancien Premier ministre se positionne également en candidat de la gauche crédible. « Je suis un réformiste, je suis un social réformiste », avant d’interpeller : « Alors mes chers amis, la question pour dimanche est simple : voulons-nous toujours gouverner ou voulons-nous ce retour, ce long retour vers l’opposition, si confortable opposition ? Voulons-nous fuir nos responsabilités ? »
 

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