Avec notre envoyée spéciale à Lille, Valérie Gas
« Bonjour Lille ! » Chauffée à bloc, la salle s’enflamme tout de suite. « Je suis heureux aujourd’hui d’être dans nos Hauts-de-France parce que, moi aussi, comme vous le savez, je suis un enfant des Hauts-de-France, ce qu’on appelait naguère encore la Picardie. »
Pas rancunier et très habile, Emmanuel Macron ne polémique pas avec Martine Aubry qui avait dit « ras-le-bol Macron », mais dans la salle on s’en souvient : « Moi, je dis ras-le-bol Martine Aubry. Je vais voter Macron. Moi, je veux du changement. » « Moi, je dirais ras-le-bol Martine. Je crois que c’est de la jalousie. »
Travail et éducation
A Lille, Emmanuel Macron parle travail et éducation, promet de diviser par deux le nombre d’élèves dans les classes de primaires des quartiers en difficulté. Il s’adresse à la gauche et désigne les adversaires, la droite et l’extrême droite.
Et Emmanuel Macron finit en citant une phrase de Pierre Mauroy, l’autre figure de la gauche lilloise, Premier ministre sous François Mitterrand (1981-1984) et maire de Lille (1973-2001) : « A force de croire obstinément à ses rêves, on finit par imposer sa réalité. » Un espoir et un avertissement pour ses adversaires.