François Fillon ne reviendra pas sur le non-cumul. D'après son entourage, le candidat comprend le « malaise » de ces élus obligés de tirer un trait sur leurs indemnités de parlementaire, mais pas question de toucher à cette loi soutenue par l'opinion publique.
Voilà pour le message de fermeté. Dans la forme, le camp filloniste veut faire les choses en douceur. La direction du parti va laisser du temps aux cumulards, les recevoir « calmement ». Ce samedi matin, les 50 à 60 circonscriptions concernées seront attribuées aux sortants, mais de manière temporaire, en attendant de connaître la décision des élus.
Deuxième cas de figure : la quinzaine de circonscriptions sensibles. Comme avec Patrick Balkany ou encore Henri Guaino, poussés vers la sortie. Là encore, la direction du parti ne décidera rien aujourd'hui. Ces zones sont officiellement « réservées », autrement dit gelées.
Enfin, il reste les sièges à attribuer à l'UDI. Les centristes en réclament 75. Les Républicains sont prêts à leur en donner 50. Les négociations vont continuer. La direction LR espère trouver un accord dans les trois semaines.
Quant à la parité, « on n'y sera pas », lâche un proche de François Fillon. Moins de 40% de femmes devraient être investies.