Certaines cyberattaques avaient pour but de dégrader l'image du ministère de la Défense. D'autres cherchaient à récolter des informations en vue de procéder à du harcèlement, du repérage ou de l'espionnage. Il y a également eu des tentatives de perturbation des systèmes de drone français.
Toutes les attaques auraient été contrées. Pourtant, le ministère de la Défense ne possède toujours pas de cyberdoctrine. Un manque qui devrait être comblé d'ici 2019. Le mois dernier, Jean-Yves Le Drian avait annoncé la création prochaine d'un commandement dans ce domaine. Il devrait disposer de 2 600 combattants numériques.
Les cyberattaques ne visent pas que la Défense, les partis politiques français seraient également des cibles potentielles. Après les piratages informatiques aux Etats-Unis contre le camp démocrate durant l'élection présidentielle, Jean-Yves Le Drian n'exclut pas que des attaques similaires puissent tenter de perturber le processus électoral français.