Selon le constructeur suisse, l'armée de l'air française a signé le contrat le 30 décembre dernier. Il porte sur 17 machines, jusqu'alors Paris évoquait plutôt 20 à 25 avions.
Le montant du contrat français n'a pas été dévoilé, mais il est évalué à 220 millions d'euros rien que pour les avions. « C'est l'une des armées de l'air les plus prestigieuses du monde qui a choisi le Pilatus PC 21 », se félicite le constructeur helvète dans un communiqué. C'est aussi la garantie de maintenir des emplois dans l'usine Pilatus de Stans en plein cœur de la Suisse.
Une vente de Rafale en retour
La commande française est aussi de bon augure pour le groupe Dassault qui espère toujours revenir en Suisse en vendant une vingtaine d'avions à l'armée de l'air helvète pour plus de deux milliards d'euros. Il y a cinq ans, le gouvernement suisse avait choisi le Saab Gripen mais cette décision a été par la suite rejetée par les électeurs qui, par référendum, avaient dit non à l'avion suédois à 53,4%.
Les militaires suisses eux préféraient le Rafale qui était arrivé en tête des évaluations techniques. Le processus d'acquisition de l’avion de combat devrait être relancé cette année en Suisse.