Pour développer les activités et produire dans le pays, l'ancien ministre de l'Economie veut favoriser l'investissement privé dans les innovations. Pour encourager les entreprises à prendre des risques, Emmanuel Macron envisage d'alléger leur fiscalité. Par exemple, le fameux CICE, le crédit impôt compétitivité emploi serait remplacé par une réduction pérenne des cotisations patronales pour toutes les entreprises.
Les 35 heures seraient maintenues, mais assouplies. Les droits de l'assurance chômage seraient réduits et ouverts aux démissionnaires, comme aux travailleurs indépendants, aux commerçants et artisans. Objectif : inciter les gens à bouger. Emmanuel Macron veut également bouleverser la protection sociale. Il n'y aurait pas de revenu universel. Trop coûteux selon lui. Les retraites seraient fonction du travail effectué et non pas du statut du salarié.
Hausse de la CSG
Sur le front de l'emploi, le candidat à la présidentielle compte créer un « vrai » service public de l'activité et de la formation, dit-il. Les chômeurs et les travailleurs pauvres pourraient, entre autres, s'adresser directement aux prestataires de formation. Autre nouveauté, Emmanuel Macron veut redonner du pouvoir d'achat aux Français en supprimant les cotisations maladie et chômage de leurs fiches de paye.
Ces cotisations seraient remplacées par une hausse de la CSG, la contribution sociale généralisée. Un impôt qui s'assied sur les salaires, mais aussi sur les revenus fonciers et autres placements.
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