Pour protester contre des tarifs insuffisants imposés par les plateformes de réservation et obtenir un statut moins précaire, les chauffeurs de VTC exigent l’ouverture de négociations avec le géant américain Uber.
Vendredi 16 décembre, après avoir été reçus au ministère des Transports, les chauffeurs de VTC en grève avaient annoncé l’ouverture possible du dialogue. Uber avait accepté de les rencontrer pour organiser une table-ronde avec l’ensemble du secteur.
Possible accès perturbé aux aéroports parisiens ce dimanche
Mais aucune date n’ayant été fixée à cette rencontre, les chauffeurs mécontents ont estimé qu’Uber voulait seulement gagner du temps. Ils ont donc décidé de relancer leur mouvement.
Samedi, ils ont établi un barrage filtrant empêchant l’accès à Orly aux non-grévistes. Ils n’excluent pas de perturber l’accès aux aéroports parisiens, ce dimanche, au deuxième jour des départs en vacances de fin d’année.
Le secrétaire d’Etat aux Transports Alain Vidalies a appelé au calme en raison de quelques échanges musclés qui ont eu lieu entre grévistes et non-grévistes. Dans la nuit de vendredi à samedi, plusieurs incidents impliquant des chauffeurs grévistes ont conduit au placement en garde à vue de six personnes à Paris.
Samedi soir, Alain Vidalies annonce qu’il réunira « lundi 19 décembre l’ensemble des plateformes et des représentants de chauffeurs VTC afin de définir ensemble les modalités d’une sortie de crise ».