Présidentielle 2017: le PS appelle à une primaire la plus large possible

Le Parti socialiste s'est efforcé ce samedi 3 décembre de donner du souffle à sa primaire, appelant Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon à s'y joindre, lors de la « Convention nationale » de la Belle Alliance populaire. La réunion, à laquelle n'assistait pas Manuel Valls, a aussi pris des allures d'hommage au président sortant et à son bilan, entrecoupé d'appels à contrer le programme « réactionnaire » de la droite.

En l’absence de Manuel Valls, Jean-Christophe Cambadélis a clos la « Convention nationale » de la Belle Alliance populaire, ce samedi 3 décembre. Le premier secrétaire du Parti socialiste a lancé un appel vibrant au peuple de gauche pour qu’il fasse de la primaire une grande réussite, mais aussi à Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron, qui se sont déclarés candidats à la présidentielle, mais qui ne veulent pas passer par la case primaire. « Rejoignez la primaire de la gauche, faites en sorte que l’unité se réalise », a clamé Jean-Cristophe Cambadélis.

Pour lui, la division est le danger principal pour la gauche face à Marine Le Pen ou François Fillon, qui ont été les cibles de tous les discours. « Rien n’est joué. Nous ne voulons pas qu’ils passent et ils ne passeront pas », a déclaré le premier secrétaire du PS.

Pour y parvenir, tous les intervenants présents ce samedi ont appelé à défendre le bilan du quinquennat de François Hollande. Ils lui ont rendu hommage et présenté son renoncement comme un acte de courage motivé par l’intérêt général. « Une décision qui doit constituer un électrochoc », souligne Najat Vallaud Belkacem. Des mots destinés aux militants, mais aussi aux candidats à la primaire dont la plupart, comme Arnaud Montebourg, étaient absents.

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