Avec notre envoyé spécial à Ashdod, Nicolas Ropert
Sympathisant de droite, Moïse Msika, un Franco-Israélien de 63 ans, souhaitait participer à la primaire de la droite et du centre. Pourtant, ce résidant d'Ashdod n'a pas pu prendre part au vote. La faute à une procédure trop compliquée, selon lui.
« J'avoue que j'ai mal compris les primaires. Je pense qu'il fallait s'inscrire à nouveau. Pensant être inscrit à l'ambassade, c'était clair, j'étais inscrit également pour les primaires. Je n'ai pas compris qu'il fallait se réinscrire pour les primaires donc je n'ai pas pu prendre part au vote », explique-t-il.
Alors qu'ils sont 80 000 Français inscrits sur les listes électorales en Israël, seuls 350 d'entre eux se sont préenregistrés sur le site, affirme Raphaël Kalfon. Ce Franco-Israélien co-préside le parti Les Républicains dans l'Etat hébreu.
« Cela a posé des problèmes parce que ça a été mal compris et très, très mal expliqué et diffusé, ce qui fait que les délais de préinscription ont été dépassés. On voit bien, sur le nombre de Français inscrits, et pour lesquels on a à peu près les résultats, que ce n'est pas représentatif de l'intérêt que les Français en Israël, portent à la politique française », constate-t-il.
Lors des dernières élections nationales, les Français installés en Israël ont à chaque fois donné une large majorité au candidat de droite.