Des chaises vides au premier rang à commencer par celle de Claude Bartolone. Le président de l’Assemblée nationale a quitté la salle avant l’arrivée de François Hollande et l’a fait savoir. Les compagnons de route ont eux presque tous réunion militante ou déplacement. François Hollande, presque seul, avec son ironie tranchante. « Faut-il rappeler ce que de son vivant François Mitterrand a pu subir de critiques, de contestations, d’outrages, d’outrances ? »
Le parcours de François Mitterrand comme bouclier. La résilience pour mieux promettre la sienne. « François Mitterrand n’a jamais cédé au moindre découragement, même quand les épreuves semblaient l’avoir écarté à tout jamais de la vie politique. Il respectait les rythmes, évaluaient les contraintes, scrutaient les espaces pour mieux surgir dans l’instant qu’il avait lui-même choisi », a rappelé le président de la République.
Bien loin de la grande explication que lui réclament les siens, François Hollande assume. Il joue la montre envers et contre tous, y compris une partie de son camp. Il signe surtout ce message : pas question de s’effacer.
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