A Loubeyrat, le bâtiment qui doit accueillir le CAO était encore vide. Et pour cause, ce n'est que dans un deuxième temps, après le démantèlement de la jungle de Calais, que des réfugiés y prendront place. Il n'y a donc pas de victime à déplorer après la tentative d'incendie dont ce centre a été victime.
Une enquête a cependant été ouverte pour en retrouver les auteurs. Cet incendie à Loubeyrat, commune de 1 200 habitants, n'est pas le premier en France à viser un CAO. A Arrès, en Gironde, à Forge-les-bains, dans l'Essonne. Ces actes ne sont pas isolés et illustrent le refus catégorique de certains riverains d'avoir un centre d'accueil pour réfugiés dans leur voisinage.
Il y en a 451 répartis dans tout le pays. Ils doivent accueillir les milliers de personnes expulsées de la jungle de Calais. L'évacuation de ce bidonville a débuté ce lundi et devrait se poursuivre jusqu'à la fin de la semaine.