France: feu vert de la justice au démantèlement de la «jungle» de Calais

Le démantèlement de la « jungle » de Calais a pris du retard, mais il aura bel et bien lieu. La justice a validé mardi 18 octobre le principe de cette évacuation, mais la date n'est pas officiellement arrêtée. Le ministre de l'Intérieur a affirmé ce mardi devant l'Assemblée nationale que le démantèlement aura lieu dans les prochains jours.

Depuis quelques jours les préparatifs s'accélèrent et le gouvernement multiplie les annonces. Côté hébergement, les places ont été trouvées, assurent le ministère du Logement et celui de l'Intérieur. Plus de 7 000 lits en tout sont répartis un peu partout en France dans les Centres d'accueil et d'orientation (CAO). « 7 000 places, c'est plus que le nombre de migrants présents dans le bidonville de Calais », précise l’Etat français.

Il reste toutefois l'épineuse question des mineurs isolés. Ces enfants seraient plus d'un millier à vivre dans le camp alors que les négociations avec les Britanniques sont toujours en cours et qu’elles s'annoncent complexes.

En effet, le Royaume-Uni ne prévoit pas d'en accueillir plus de 300 et souhaite privilégier les moins de 12 ans. Or, ce sont surtout les adolescents qui constituent la majeure partie de ces mineurs isolés.

De son côté, la France assure que 550 places leur sont d’ores et déjà réservées dans des centres dédiés. Cependant, le compte n'y est pas et les associations s’inquiètent.

Le gouvernement a tout de même encore quelques jours pour trouver les dernières places. Voilà pourquoi la date du démantèlement n'est pas encore officielle. Différentes sources confirment pourtant une évacuation dès lundi prochain avec le départ de 4 000 personnes en deux jours.

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