Equité fiscale et simplification des relations avec le pays de résidence, le maire de Bordeaux a voulu faire passer un message lors de son intervention lundi 3 octobre. Il entend choyer les Français établis hors de France s’il est élu en mai 2017.
Il est d’ailleurs l’un des rares candidats à avoir à ce jour préparé un programme précis les concernant. Parmi ses propositions, la création à terme d’un statut du Français de l’étranger.
« Beaucoup de problèmes se posent pour nos compatriotes expatriés : des questions fiscales en particulier, la question de l’enseignement à l’étranger, la question du retour. Il y a toute une série de choses qu’on pourrait préciser dans une loi de programmation pour bien cadrer droits et devoirs. Je leur ai proposé d’élaborer, donc on va y réfléchir ensemble », détaille Alain Juppé.
Des signaux positifs
Envoyer des signaux positifs à ces Français établis hors de France, la démarche n’est bien sûr pas désintéressée. A un mois et demi de la primaire, l’entourage d’Alain Juppé entend mobiliser cet électorat qui lui est a priori plutôt favorable.
« C’est un électorat où le centre est bien représenté. L’ensemble droite et centre à l’étranger pèse de 10 à 20 points de plus qu'en France. C’est donc un électorat qui est bien disposé vis-à-vis de nous », explique Erwan Davoux, responsable au sein de l’équipe du maire de Bordeaux.
Pour voter à la primaire, les Français de l’étranger doivent s’inscrire avant le 16 octobre. Près de 30 000 personnes l’ont déjà fait. Les proches d’Alain Juppé espèrent qu’ils seront au final deux à trois fois plus nombreux.