France: l'argent, enjeu de la primaire du PS

La popularité de François Hollande retrouve son plus bas niveau depuis son entrée en fonction, avec 18% seulement de bonnes opinions, et Alain Juppé reprend l'ascendant sur Nicolas Sarkozy, en net recul auprès des sympathisants de LR, selon un sondage BVA publié vendredi. C'est dans ce contexte que se réunit le conseil national du PS ce dimanche. Au menu : les législatives et l'organisation des primaires.

Dans la course à la primaire, il y a deux têtes d'affiche non déclarées : François Hollande et Arnaud Montebourg, et deux dates encore largement inconnues des Français, les 22 et 29 janvier 2017. Les modalités seront pourtant soumises au vote ce dimanche après-midi.

Le « fakir Cambadélis », c'est le surnom qu'il se donne, a négocié ces derniers jours avec tous les entourages de chaque candidat potentiel ou déjà en campagne. Pour éviter
trop de contestation, le patron du PS a choisi cette stratégie simple, modalités de parrainage, nombre et emplacements des bureaux de vote. Il faut coller le plus possible
à ce qui s'était fait en 2011 dans la dernière ligne droite.

Ce qui coince le plus, c'est l'argent. Solférino propose 50 000 euros pour chaque candidature. Les amis d'Arnaud Montebourg veulent le double et font planer cette menace : s'ils n'obtiennent pas satisfaction, ils peuvent encore réfléchir, Arnaud Montebourg fait toujours planer l'ambiguité sur sa participation à la compétition.

Partager :