Le travail est énorme : 8 200 places doivent être créées dans les centres d'accueil et d'orientation (CAO). Pour cela, chaque région devra faire des efforts. En Nouvelle-Aquitaine, dans le Sud-Ouest, il faut réaliser 989 places, 1 405 en région Auvergne Rhônes-Alpes.
Ces futurs CAO pourront accueillir entre 100 et 300 réfugiés qui pourront y séjourner jusqu'à 6 mois. Mais, premier problème, l'accueil fait débat. De nombreuses communes françaises ne veulent pas de migrants sur leur sol.
On l'a vu dans l'Essonne la semaine dernière : un centre d'accueil a été incendié dans la petite ville de Forges-les-Bains.
Evaluation
Deuxième problème : une grande majorité des migrants vivant dans la Jungle souhaitent rejoindre l'Angleterre. Même si dans ces centres, la situation de chaque migrant sera évaluée, il sera difficile de les empêcher de retourner à Calais pour tenter de traverser la Manche.
Des dispositifs d'aide au retour volontaire seront toutefois renforcés, indique le ministère de l'Intérieur. Quant aux expulsions de clandestins, elles ont baissé de 20% en six mois selon Le Figaro. L'état d'urgence lié aux attentats terroristes a changé les priorités.