Pour l'instant, il ne s'agit que d'un très vaste hangar désaffecté ouvert aux quatre vents sur lequel s'affairent des dizaines d'ouvriers. Les délais sont courts, mais Anne Hidalgo affirme que « tout sera prêt pour la mi-octobre ». Le défi sera ensuite de garantir la fluidité dans ce centre de transit.
« Chacun s’est engagé, l’Etat, la ville, les associations, à faire la part de travail qui lui revient. Ce sera à nous de faire en sorte que les délais soient respectés, assure la maire de Paris. Les personnes qui seront ici resteront de 5 à 10 jours. Cela va leur permettre un début de reconstruction. »
Ce centre intéresse aussi la maire de Madrid, même si le flux de réfugiés dans sa ville n'a pour l'instant pas atteint le niveau critique de la capitale française.
« C’est difficile, car en ce moment à Madrid, nous n’avons pas reçu les groupes de réfugiés qu’ils nous ont promis. Nous devons attendre, explique Manuela Carmena. Comme vous le savez, en Espagne, nous avons un gouvernement provisoire et c’est peut-être pour cette raison que les réfugiés ne sont pas arrivés à Madrid. »
L'ouverture du site boulevard Ney, dans le 18e arrondissement de Paris, est prévu une quinzaine de jours après la fin des travaux. Il pourra accueillir jusqu'à 400 hommes isolés.