France: la semaine compliquée de François Hollande dix jours après Nice

La semaine s'annonce rude pour François Hollande et le gouvernement. Après l'attentat de Nice, la polémique sur le dispositif de sécurité n'est pas éteinte, la question de l'hommage aux victimes n'est pas réglée, l'unité nationale n'est plus d'actualité. François Hollande est sous pression.

Dès ce lundi matin, François Hollande se rend au fort de Vincennes avec le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian pour rencontrer les soldats de l’opération Sentinelle. Objectif : montrer qu’il est au travail et que sa priorité est bien la sécurité des Français.

C’est d’ailleurs le message que le chef de l’Etat a demandé à son porte-parole de faire passer samedi, à l’issue d’un séminaire gouvernemental où a été annoncée l’organisation d’une réunion ministérielle hebdomadaire sur la sécurité pendant tout l’été. Un élément de la communication gouvernementale de crise en pleine polémique sur les défaillances du dispositif de sécurité à Nice.

François Hollande doit gérer une séquence délicate. Son Premier ministre a été sifflé à Nice, son ministre de l’Intérieur est mis en cause et lui ne bénéficie pas d’un regain de confiance de la part des Français aussi important que lors des précédents attentats. Conséquence, aucune décision n’a encore été prise concernant un hommage national aux victimes.

Il est donc urgent de lever les doutes. La plainte en diffamation déposée par Bernard Cazeneuve contre la responsable de la vidéosurveillance de Nice doit y contribuer. Mais ce sont surtout les résultats de l’enquête de la police des polices, attendus cette semaine, qui seront déterminants.

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