Ils sont quatre Marocains et un Turc, et désormais plus rien ne s'oppose à leur expulsion. Les décrets de déchéance de leur nationalité française ont été publiés le 7 octobre dernier. Ce recours était donc leur dernier espoir de rester sur le territoire national.
Mais, la réponse du Conseil d'Etat est sans appel: « en raison de la nature et de la gravité des faits de terrorisme commis », indique la haute juridiction administrative, « la sanction de déchéance de nationalité ne revêt pas un caractère disproportionné ».
Une décision contraire aux valeurs républicaines selon les avocats
Les cinq hommes étaient devenus Français dans les années 90. En 2007, ils ont été condamnés à de la prison ferme notamment en raison de leurs liens avec des membres d'un groupe jihadiste responsables des attentats de Casablanca en 2003.
La défense des requérants fustige une mesure politique. Pour les avocats, cette décision est contraire aux valeurs de la République. Ils précisent qu’une fois de retour dans leur pays d’origine, leurs clients risquent la détention arbitraire et peut être même la torture.