« Personne, et surtout pas les terroristes, ne nous empêchera de vivre normalement », assure Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur. L'Euro 2016 aura lieu dans les conditions prévues, et les fans zones sont donc maintenues. Ces lieux de retransmission de matchs en plein air dans les villes hôtes font l'objet de critiques, car ils sont difficiles à sécuriser.
« Les fans zones sont des lieux fermés où les palpations auront lieu sur l’ensemble des points d’entrées pour assurer la sécurité des personnes qui viendront avant tout faire la fête », rassure Gaël Perdriau, le maire de Saint-Etienne, l'une des villes hôtes. Pour sécuriser ces seules fans zones, l’Etat, les villes et le comité organisateur ont dépensé 24 millions d'euros.
Le gouvernement ne veut rien lâcher face à la menace terroriste. « Les forces de l'ordre sont préparées à n'importe quel scénario, assure le ministère de l'Intérieur, qu'il s'agisse d'un attentat chimique, d'une prise d'otages, d'un mouvement de foule ou de heurts entre supporters ».
Assurer la sécurité de cet événement est un défi majeur. Toutes les forces du ministère de l'Intérieur sont mobilisées dans ce dispositif, de la police de proximité à la police aux frontières, en passant par la gendarmerie et la sécurité civile, avec les soldats, les agents des collectivités locales, les agents de sécurité de sociétés privées et les bénévoles. Ce sont en tout près de 90 000 personnes qui assureront la sécurité de l'Euro 2016. Des moyens beaucoup plus importants que lors du Mondial de 1998.